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ÉTUDES EXÉGÉTIQUES EN VUE DE LA PRÉDICATION

Revue trimestrielle issue de la tradition réformée, Lire et Dire se veut ouverte à une pluralité de sensibilités théologiques.

Lire et Dire vous accompagne de l'étude des textes bibliques à l'élaboration de la prédication. Elle offre aux personnes chargées de prêcher une série d'études exégétiques conçues pour alimenter la prédication et stimuler l'imagination homilétique.

numéro 141
Le numéro 141 vient de paraître

Ce numéro fait le pari de mettre en relation quatre textes bibliques et ce que l’on
peut qualifier globalement d’œuvres d’art : tableaux, nouvelle, chanson, cantate.
L’idée est que, dans une interaction interprétative, textes bibliques et œuvres
d’art s’éclairent mutuellement. Ainsi la quatrième partie traditionnelle des études
de Lire et Dire intitulée « Entendre ce texte aujourd’hui » a été consacrée à la
description d’une ou plusieurs œuvres susceptibles de parler à un public actuel.

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Numéro complet: 58 Année de parution: 2003
Titre du numéro: Décennie (Vaincre la violence)
Amis lecteurs, lectrices, voici quatre propositions sur le thème de la VIOLENCE. Thème d'actualité. Dans le cadre de la décennie du Conseil Œcuménique des Eglises «Vaincre la violence», il alimentera des prédications orientées sur l'angoisse et les interrogations des paroissiens. Les quatre études n'aboutissent pas seulement à des idées pour prêcher, mais esquissent aussi des propositions de célébrations. Que ce soit pour une part de la liturgie, ou pour l'entier du culte, ou pour une soirée, elles se prêtent à un usage polyvalent. Premier texte, incontournable : Genèse 4,1-26. Pierre Dürrenmatt relit ce récit d'entrée de la violence dans le monde avec Caïn et Abel. Lu jusqu'au verset 46, il offre l'image d'un Dieu qui prend soin de Caïn et ne le maudit pas, qui le conseille, qui l'encourage. Apprendre à donner sens à notre propre violence. Que faire des psaumes qui appellent à la vengeance et demandent à Dieu d'écraser l'ennemi ? Marcel Durrer s'attaque au Psaume 109. La colère qui s'y déverse dénote une parole d'agressé... et bon nombre de lecteurs, lectrices, s'identifieront sans peine à sa rage. La prière violente est lue comme une mise à distance de l'agresseur et une préservation de l'identité de soi. Yolande Boinnard commente Matthieu 15,21-28 où une femme étrangère affronte le refus de Jésus de lui accorder guérison pour sa fille. La force est de reconnaître la violence qui s'y déploie : la femme contraint Jésus à revenir sur ce refus. De la violence «ordinaire» des paroles et des gestes échangés... «Violence de l'enfance et enfance de la violence». Marcel Durrer met ce thème en relation avec Marc 10,13-16 : Jésus accueille les enfants alors que les disciples les rabrouent. Son geste, qui revalorise l'enfance dans l'Antiquité, fait sens face aux violences faites aux petits à notre époque. Beaucoup d'informations et de réflexions sur le statut de l'enfant, hier et aujourd'hui. Pour le comité: Daniel MARGUERAT.
Article(s) inclus dans ce numéro:
 TexteTitreAuteur(s)
Genèse 4,1-26 Impasse avec issue Pierre Dürrenmatt
Psaume 109 Une prière violente Marcel Durrer
Matthieu 15,21-28 Une étrangère, maître en Isarël Yolande Boinnard
Marc 10,13-16 Violence de l’enfance et enfance de la violence Marcel Durrer
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