|
Les situations de couples évoquées dans ce numéro sont toujours des cas réels, même si les traits trop reconnaissables ont été gommés et qu'ils ont tous été prénommés... Paul et Virginie.
La première partie reprend la plupart des textes classiques, familiers de la plupart des lecteurs qui ont dû les utiliser plus d'une fois. Ils sont introduits par des notes de lecture, plus brèves que celles des études habituelles dans les numéros à quatre textes, mais donnant le minimum d'indications exégétiques pour éviter de solliciter abusivement le texte. Suivent de une à trois propositions de prédication, qui s'efforcent de renouveler la méditation de ces textes. Une réelle nouveauté apparaîtra dans les propositions de prédications narratives, qui surprendront probable¬ment. Chacun est libre de s'en inspirer en les adaptant, quand les conditions lui paraîtront propices.
La deuxième partie aborde des textes plus rarement lus lors de célébrations de mariage. Elle vise à aider les prédicateurs à sortir des sentiers battus. L'introduction (p. 38) en éclaire le choix.
On notera que l'ensemble des propositions est en cohérence avec la théologie protestante du mariage. Les Eglises de la Réforme n'ont jamais considéré le mariage comme un sacrement. Ce n'est pas la cérémonie ecclésiastique qui le constitue : «L'Eglise ne marie pas (...) elle intervient pour répondre à la demande du couple de vivre son amour devant Dieu; la cérémonie religieuse est de l'ordre du témoignage (...) elle est action de grâces pour le don de Dieu qui précède et appelle l'engagement du couple» (Synode national de l'ERF, 1984).
Lire et dire la Parole de Dieu reste donc central dans cette célébration comme dans tout culte protestant.
Pour le comité: Charles L'ÉPLATTENIER. |